la maison au fond des bois
l'autre soir en rangeant mon bureau je suis tombé sur un livre : les premiers mots étaient beaux, "C'était sa maison. Elle l'avait rêvée avec son père. Rien que pour eux deux et Hector le grand bas-rouge.
Hector elle l'avait chevauché toute petite quand maman et papa lui avait offert..." Ces mots m'ont plu...
Cet après midi je l'ai lu, il s'agit du livre de Maud Tabachnik :" la maison au fond des bois" : une famille ordinnaire, le père, la mère, une fille de treize ans, le chien quoi de plus classique, ils ne se quitteront jamais (l'amour protège ?).
Et puis, tout s'écroule, la mère est sauvagement assassinée en ville...la fillette se réfugie dans le mutisme.
Son père pense que la campagne rétabliera un équilibre cassé. Un soir c'est l'orage, l'électricité saute : en quelques instants la vie de cet enfant et de son père va tourner au cauchemar. Deux prisonniers échapés dangereux se réfugient dans cette maison, et vont faire vivre à cette famille blessée un véritable calvaire...la lecture devient trop dur, on a envie de fermer le livre, de le jeter, de le bruler, de partir.Ce livre est insuportable...je redoute le pire.
Un petit chapitre final va redonner espoir. L'enfant cassée, blessée,menacée va réagir : en quelques actes, en quelques gestes elle va retourner la situation...l'espace insuportable va disparaitre et un léger sourire va clore ce récit.
Force d'une enfant confrontée à la survie, amour des siens et de la vie, capacité à se battre, à ne pas oublier...tout ceci à 13 ans. On ne ressort pas indemne de ce récit...ou l'enfance est la victoire sur un monde adulte infernal.
Hector elle l'avait chevauché toute petite quand maman et papa lui avait offert..." Ces mots m'ont plu...
Cet après midi je l'ai lu, il s'agit du livre de Maud Tabachnik :" la maison au fond des bois" : une famille ordinnaire, le père, la mère, une fille de treize ans, le chien quoi de plus classique, ils ne se quitteront jamais (l'amour protège ?).
Et puis, tout s'écroule, la mère est sauvagement assassinée en ville...la fillette se réfugie dans le mutisme.
Son père pense que la campagne rétabliera un équilibre cassé. Un soir c'est l'orage, l'électricité saute : en quelques instants la vie de cet enfant et de son père va tourner au cauchemar. Deux prisonniers échapés dangereux se réfugient dans cette maison, et vont faire vivre à cette famille blessée un véritable calvaire...la lecture devient trop dur, on a envie de fermer le livre, de le jeter, de le bruler, de partir.Ce livre est insuportable...je redoute le pire.
Un petit chapitre final va redonner espoir. L'enfant cassée, blessée,menacée va réagir : en quelques actes, en quelques gestes elle va retourner la situation...l'espace insuportable va disparaitre et un léger sourire va clore ce récit.
Force d'une enfant confrontée à la survie, amour des siens et de la vie, capacité à se battre, à ne pas oublier...tout ceci à 13 ans. On ne ressort pas indemne de ce récit...ou l'enfance est la victoire sur un monde adulte infernal.
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