J'irai
L'Ardèche,
C'est encore où peuvent règner
sangliers et chèvres sauvages,
entre fourrés et chataigniers,
dans la nature en hermitage,
c'est la longue ou bien la pétanque
où se retrouvent les duos.
Des vieux boulistes aucun ne manque
si ce n'est de rares carreaux,
c'est la bombine ou le cornas
le picodon, le goudoulet,
caillettes criques et fricasses
qui font la joie de mon palais,
c'est la veillée au coin d'un feu
couvert de châtaigniers ou roties,
aux longs discours de mes aieux,
et mes oncles trop tôt partis,
c'est l'automne qui se fait peintre,
avec son octobre il se dévoile,
le facle été resté au ceintre:
trop jaloux de ses belles toiles.
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